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18/10/2011

Table ronde "L'adaptation dans le court-métrage"

Dans le cadre d'Un festival c'est trop court, le samedi 22 octobre, c'est au port de Nice que se tiendra la 2ème édition du Nice Short Meeting, en partenariat avec la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nice.

De 16h00 à 17h30 aura lieu une table ronde sur le thème :

L’Adaptation dans le cour-métrage

Marguerite Duras  : "Le cinéma arrête le texte, frappe de mort sa descendance : l’imaginaire. C’est là sa vertu même : de fermer, d’arrêter l’imaginaire. cet arrêt , cette fermeture s’appelle le film. Bon ou mauvais, sublime ou exécrable, le film représente cet arrêt définitif. La fixation de la représentation une fois pour toutes et pour toujours".

Howard Hawks (à Ernest Hemingway) : « Je peux faire un bon film à partir de ta pire histoire »

héliotrope,scénario

Depuis sa naissance, ou presque, le cinéma a puisé la matière de ses récits dans la littérature et le théâtre. De Ferdinand Zecca adaptant Shakespeare aux « films artistiques » en passant par les grandes adaptations Hollywoodiennes, le goût français pour les classiques, les adaptations de Walt Disney d'un patrimoine mondial, jusqu'au récent engouement pour la bande dessinée, le cinéma n'a cessé d'adapter. La course aux droits littéraires est une règle générale et l'on ne compte plus les réalisateurs, producteurs voire acteurs qui sont à l'affût du travail des écrivains, investissant ainsi dans les mots écrits.


Et depuis toujours se sont posés les problèmes de l'adaptation avec son cortège de critiques et ses questions existentielles : faut-il adapter ? Peut on tout adapter ? Faut-il trahir pour bien adapter ? En France, le mouvement de la nouvelle vague s'est appuyé sur la critique d'un type d'adaptations littéraires (Le fameux texte de François Truffaut) et la théorie de l'auteur de cinéma. Pourtant Truffaut le premier n'a cessé de multiplier les adaptations des livres qu'il aimait (Bradbury, Roché, Irish) tout en faisant le cinéma le plus personnel. Mais l'influence du discours a été et reste importante.


Dans le milieu du court métrage, le scénario original reste majoritaire, bien que l'adaptation, depuis « La rivière du Hibou » de Robert Enrico ou les nouvelles de Poe chez Alexandre Astruc, ait conservé la faveur des cinéastes. En adaptant Modiano avec « Charrel », Mikhael Hers pose déjà un univers personnel qu'il développera avec des scénarios originaux par la suite. Les problèmes qui se posent pour les longs métrages sont-ils de même nature pour les formes courtes ? Quels peuvent être les relations entre écrivains et cinéastes dans le cadre d'un court métrage ? Le jeune cinéma peut-il s'inspirer de la jeune littérature ? Y-a t'il une spécificité dans l'adaptation pour la forme courte ?

Autant de questions que nous évoquerons avec nos invités lors de la table ronde « L’adaptation dans le court métrage » : Morad Kertobi (Responsable du département court métrage - CNC) - Myriam Martou (Responsable de la Formation au G.R.E.C.) – Jacques Olivier Bosco (Ecrivain) – Benjamin Legrand (Administrateur Délégué à la S.A.C.D.). Laurent Lariviere  (Réalisateur)

Modérateur : Vincent Jourdan (Président de Regard Indépendant)

www.nice-filmfest.com.

Contact : Association Héliotrope

10 bis rue Penchienatti, Nice

04 93 13 97 65

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