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28/02/2017

Trois synopsis de Jasmine

Avis de recherche

Aéroport de Nice Gaspard 27 ans célibataire endurci rentre des États-Unis. Dans le hall d’accueil, une jeune fille l’aborde. La conversation s’engage, Gaspard est littéralement tétanisé parce qu'il éprouve pour elle, il vit là, pour la première fois, un véritable “coup de foudre” quand un homme imposant vient se planter devant eux entraîne Anne-Sophie précipitamment.

Obsédé par la mémoire de cette jeune fille Gaspard va se mettre en quête de la retrouver, mais avec très peu d’indices, retrouver Anne-Sophie va relever du miracle…..

PDP : Un jeune homme qui après sa rencontre avec une jeune fille est persuade d’être passe a cote de son âme sœur, obsédé par ses pensées, il va se mettre en quête de la retrouver.

Rendez-moi ma vie

Ella est une jeune femme brillante, issue de la haute bourgeoisie nantaise, a 26 ans. Ella mariée à Jérôme, mère d’une petite Chloé de 4 ans, travaille dans une joaillerie prestigieuse de la Place Vendôme à Paris. Un matin à l'aube alors qu’elle est profondément endormie au côté de son mari dans un vacarme ahurissant 4 hommes avec un brassard police lui font face et l'arrête sans ménagement devant un Jérôme tentant de s’interposer sans succès.

Arrivée au commissariat,elle apprend qu’elle est condamnée pour escroquerie, vol,conduite sous l’emprise d’alcool. Devant ce cauchemar, Ella comprend que sa vie vient de basculer.

PDP : L'identité est la fondation même de son existence, quand elle nous est volée, la retrouver devient vitale.

Benoît

Benoît jeune comédien de 23 ans qui ne vit que par et pour sa passion le théâtre est ce jour à la porte du Conservatoire d’Art Dramatique, venu chercher ses résultats. La sentence vient de tomber, il à échoué pour la troisième fois le concours d’entrée. Effondré, Il comprend que cette porte se ferme définitivement. Sa colocataire Chloé elle aussi apprentie comédienne, venue l’accompagner le soutient à bout de bras. Ensemble ils vont décider de s’accrocher et de rebondir.

PDP : Le succès c’est de se promener d’échec en échec tout en restant motivé.    

26/02/2017

Synopsis Maryse, nouvelle version et PDP

Un village

Un village frontalier. Une maison dont le jardin n’est pas clos, un peu à l’écart. Le propriétaire Paul, un géologue à la retraite revenu au pays. Veuf, il vit seul, mais reçoit ses petits- enfants,  jumeaux de 17 ans pour les vacances  de Pâques.

Un matin, Paul ouvre ses volets et aperçoit une masse sombre près du gros cyprès. Intrigué, il sort et se rapproche pour en avoir le cœur net. Non, ce n’est pas un vieux sac poubelle apporté par le vent, mais un adolescent recroquevillé dans un vieil anorak noir. Abasourdi, Paul marque un temps d’arrêt puis fait le tour de la maison. A l’abri du puits, deux autres jeunes gens sales et amaigris le regardent, apeurés.

Paul sourit et essaye d’engager la conversation. Ils ne comprennent ni le français ni l’anglais et c’est par gestes qu’il leur propose d’entrer chez lui.

PDP : Le respect trop strict de la loi dans certains cas d’espèce conduit l’homme à perdre son humanité.

 

29/01/2017

Les synopsis de Maryse

Et voici les deux synopsis proposés par Maryse. Vous pouvez commenter et proposer des améliorations en commentaires. ces textes ont été revus à la seconde séance de samedi dernier.

Pourquoi ?

Une petite ville ordinaire. Un collège construit dans les années 80, de forme parallélépipédique avec un toit terrasse. A l’angle droit du bâtiment un escalier de secours descendant le long du pignon.

A la suite de fortes pluies pendant le week-end de Pâques, une visite de l’étanchéité de la terrasse s’impose.

Les ouvriers chargés du chantier étonnés y découvrent cinq trousses d’écolier marquées au même nom : Pierre C. élève de sixième F.

Les parents de l’élève ont effectivement achetés six trousses en six mois. Le professeur principal enquête discrètement. Pierre C. est un très bon élément, calme et s’entend bien avec ses camarades.

Alors pourquoi est-il la cible d’un mauvais plaisant ?

Un village

Un village frontalier. Une maison dont le jardin n’est pas clos, un peu à l’écart.

Un matin de printemps, Paul ouvre ses volets et aperçoit une masse sombre près du gros cyprès. Intrigué, il sort et se rapproche pour en avoir le cœur net. Quelques pas suffisent pour qu’il se rende à l’évidence, ce n’est pas un vieux sac poubelle apporté par le vent, mais un adolescent endormi recroquevillé dans un vieil anorak noir trop grand pour lui. Abasourdi, Paul marque un temps d’arrêt puis se décide à faire le tour de la maison. A l’abri du puits, deux autres jeunes gens sales et amaigris le regardent apeurés.

Pas de doute, ce sont des migrants africains qui ont passés la frontière cette nuit. Jusqu’à présent les migrants traversaient le village, puis disparaissaient aussi vite. Et Paul ainsi que les autres villageois fermaient les yeux.

Mais aujourd’hui, ces trois étrangers  presque des enfants se sont réfugiés chez lui ; il les aidera.

Paul sourit et essaye d’engager la conversation. Ils ne comprennent ni le français ni l’anglais et c’est par gestes qu’il leur propose d’entrer chez lui.

Sa vie vient de basculer.

28/01/2017

Les synopsis de Greg

Les deux propositions de synopsis de Greg :

Synopsis 1 :

Jacques, grand, blond, la quarantaine prend le TGV pour retrouver Marie le temps d’un week-end à Cannes.

Dans le train il fait la rencontre de Sylvio un mystérieux scientifique Italien qui après lui avoir raconté sa vie, disparaît en lui laissant une valise en cuir et une mission qui pourrait changer à jamais son destin…

Il retrouve alors Marie à la Gare de Cannes et se demande si il doit lui faire part de cette étrange rencontre, de cette mission et surtout il se demande si la fin justifie toujours les moyens…

Synopsis 2 :

Festival de Cannes, dernier étage du Carlton. Joey S. grande star adulée y donne une interview en direct sur TF1. Seul une petite équipe composée d’un journaliste, d’un cameraman et d’un preneur de son, sont avec lui dans une immense pièce feutrée.

Les gardes du corps sont tous à l’extérieur, gardant les entrées au cas ou des curieux voudraient s’approcher d’un peu trop près.

Alors que l ‘interview bat son plein, le cameraman, sort son couteau multifonction et viens le poser sous la gorge de Joey S. Il à un message important à faire passer …

Tout le monde retient son souffle…

Le journaliste demande au Cameraman de reposer son arme calmement et quelle fin peut justifier les moyens de cette prise d’otage en direct ???

27/01/2017

Les synopsis de Sylvie

Créative, l'équipe 2017. Voici les trois synopsis proposés par Sylvie :

Les jardins du Luxembourg : Catherine est assise sur un banc dans les jardins du Luxembourg. Elle tient à la main un livre dont on voit le titre et le nom de l'auteur : La Fin et les Moyens d'Aldous Huxley. Elle parait songeuse et regarde autour d'elle les gens qui passent. Un jeune garçon qui fait des figures en skateboard vient s'asseoir à côté d'elle et l'interpelle...

Des murs à abattre : Pascaline et Jules discutent en sortant du lycée. Ils sont à l'âge où on découvre l'organisation du monde et où on est pétri d'idéal. Aurélien se joint à eux et se moque gentiment : "encore à refaire le monde, tous les deux !". S'ensuit une conversation animée sur les moyens à mettre en œuvre pour abattre des murs. Mais passeront-ils à l'acte ?

Être moyen : "Pas merveilleux tout ça" dit Céline à son fils en lisant son bulletin trimestriel. "Élève moyen, peut mieux faire". "Je n'aurais pas pensé avoir un enfant moyen, j'attendais du relief, pas forcément du hors-norme ni du médiocre bien sûr, mais quand même..." "Mais Maman, c'est toi qui m'a fait apprendre le poème de Prévert "Le cancre", tu devrais être contente que je n'en soit pas un" lui répond Maxime. "Et puis être moyen c'est pratique, c'est passe-partout, personne ne t'embête". Être moyen, est-ce que c'est une fin en soi ?

04/02/2016

Le synopsis de Loreia

Océane, synopsis par Loreia

A l'aube, au mois de mars, sous une forte pluie, Océane 22 ans, jolie blonde lassée de jouer un rôle de gentille fille sage qui ne lui correspond plus, marche seule sur le bord d'une route de campagne déserte. Vêtue d'un k-way et chargée d'un gros sac à dos, elle à tout quitté derrière elle, famille, amis, études... pour parcourir la vraie vie, sans internet, sans téléphone, sans prévoir le lendemain. 

Elle se met au sec sous un abris-bus quand sans lui avoir rien demandé, une vieille 2cv s'arrête à sa hauteur. La portière passager s'ouvre, au volant, une inconnue lui propose de monter...

03/02/2016

Les synopsis d'Eleonore et Anne-Marie

Le vélo rouge

Élodie, 10 ans rentre de l’école. Sur le chemin elle rencontre son amie Méline qui pleure car son nouveau vélo a disparu. Elles décident de le chercher ensemble.
Elles rencontrent un vieil homme qui leur indique une direction à suivre. Arrivées au bout de la rue, les filles sont face à un mur ; elles cherchent une issue et tout à coup elles se retrouvent sous un chapiteau. Le spectacle va commencer

1 - Le désagrément

Une famille s’installe dans le sud de la France : Louis et Pauline les parents et leurs 3 enfants emménagent en centre-ville  dans un immeuble non loin du bord de mer. L’appartement est clair en étage et alentours les immeubles sont peu occupés en ce mois de septembre dans la petite station balnéaire. Pauline s’occupe chaque jour de ses 3 bambins dans la loggia transformée en nurserie.
Le couple reçoit un jour une lettre d’un certain M. Martin, les sommant de partir.
La rencontre avec la petite Agathe va tout changer.

2- Noël canadien

Alex Roy, père de famille canadienne désire passer les 23 et 24 décembre dans le parc National Jasper afin de vivre un week end de Noël dans la nature.
Au programme : camping, balades en raquette et observation des animaux sauvages.
La première nuit sous la tente est difficile, les enfants Jake et Lauren sont frigorifiés et font la tête mais Kate la mère reste positive car c’est le souhait de son mari de passer 2 jours au grand air dans la nature. Mais le 24 au matin, un vent glaçant se lève et il se met à neiger ; tout s’accélère lorsque le vent emporte la tente et Alex découvre qu’il a perdu les clefs de la voiture.

04/06/2015

Le traitement de Françoise

Visa pour une vie, un traitement de Françoise. Vous pouvez réagir en commentaires.

BERLIN 1930

Il est 9 heures du matin.

Joseph monte dans le bus : il est vêtu d’un pantalon noir et d’une chemise blanche : il veut être le plus anonyme possible. IL porte une petite sacoche noire aussi dont il extrait son billet de bus .

Il est un peu endormi car il s’est levé très tôt, à 5 heures pour arriver le premier devant la porte du bureau qui délivre les visas pour l’étranger. Il est seul car la plupart de ses amis ont décidé de partir pour les États-Unis mais lui, c’est en France qu’il a décidé de partir.

Il est musicien et amateur de poésie : il sait que c’est en France qu’il pourra continuer le travail entamé à Berlin avec ses amis du théâtre ambulant. Il a eu la chance de côtoyer les artistes qui faisaient le lien entre plusieurs formes d’expression : le théâtre, la musique , le cinéma ; la poésie.

C’est le jour où on nous a interdit de jouer le théâtre de Brecht et qu’on est venu arrêter et malmener les comédiens qu’il a décidé de son départ ! C’est la directrice de la troupe qui s’est interposé et a fait sortir le comédien par un sortie inconnue de la police.

Il était déjà parti de sa Hongrie natale pour cela : il ne pouvait pas tester attendre que cela lui arrive : en tant que juif, il était dans les plus exposés.

Mais enfin, il l’a obtenu son visa pour la France et il lui tarde d’aller le dire à sa femme, une grande concertiste allemande qui l’a toujours soutenu et à ses amis de la troupe : ils ont tous rendez-vous dans un bistrot fréquenté par les artistes.

Il s’arrête pour acheter de quoi manger, tout en rêvant déjà de Paris.

Il arrive au lieu de rendez-vous : ils ont tous là.

Triomphant il leur dit : « Ça y est , je l’ai ! »

Tous les regards sont braqués sur lui : regards réjouis ou, regards envieux.

Joseph fouille sa sacoche , puis ses poches : son regard reflète l’angoisse

Dix fois, il effectue de nouveau la fouille mais il ne trouve plus le visa .

La désolation l’envahit :chacun donne son avis sur la façon dont il a perdu ce papier

Existentiel.

Sans écouter personne, joseph repart en courant, refait la route exacte en sens inverse.

Le marchande de légumes où il s’est arrêté s’étant absenté , il l’attend mais il n’a rien trouvé .

Tout le long de la route, il est de plus en plus stressé et se voit déjà partir en déportation.

Il scrute tous les trottoirs des rues où il est passé.

Il pense à toutes les musiques qu’il n’écrira pas .

Il ne reste que le bus : c’est son dernier espoir : mais au terminus des bus on ui dit que le bus qu’il a pris ne repassera que dans une heure.

Jamais une heure ne lui a paru si longue.

Comment a-t-il pu perdre ce papier !

Il a toujours été distrait : sans doute son manque de sommeil l’a desservi.

Il l’a regardé plusieurs fois dans le bus , encore étonné d’avoir réussi à l’obtenir , grâce à des appuis importants qu’il ne pourra mobiliser de nouveau car l’un d’eux n’est plus à Berlin.

Enfin le bus arrive : il reconnaît le chauffeur, le chauffeur l’aperçoit et lui crie :

« J’ai votre papier » !

Il l’embrasse, le pauvre homme ne sait comment se dégager de son étreinte

« Vous me sauvez la vie ! Venez boire un coup avec mes amis.

Mais le brave homme est fatigué par sa journée de travail et décline l’invitation.

Il comprend tout à fait la joie de joseph car il aimerait bien faire comme lui et partir à l’étranger car sa femme aussi est juive elle aussi.

Il lui lance juste : envoyez –moi des cartes postales !

C’est un visa pour la France.

Il est musicien et il est juif : il a eu tant de mal à obtenir ce visa !

Il n’y croyait plus et se voyait déjà dans un train pour la déportation.

Il faut absolument aller fêter ça avec les copains , jouer de la musique , chanter et danser avec eux.

Il fait des courses pour fêter dignement l’événement. 

Il passe chez lui pour commencer à ranger ses affaires car il veut partir au plus vite.

Il est tellement heureux qu’il n’arrête pas de chantonner.

Il en oublie presque l’heure du déjeuner alors qu’il a convoqué tous ses amis au bistrot habituel.

Ils sont presque tous là : il veut leur faire voir le précieux papier.

Il devient pâle, croit qu’il va s’évanouir : plus de trace du papier ! VOLATILISE !

Il n’écoute même pas les conseils des copains, part en courant comme un dératé et refait tout son parcours de la journée :

-son appartement…… RIEN

-les magasins ……… RIEN

-le bitume des différentes rues qu’il a parcourues….. RIEN

- les toilettes où il est rentré satisfaire ses besoins …… RIEN

- les bars où il est entré pour annoncer la bonne nouvelle aux amis par téléphone …..RIEN

Il a beau essayer de réfléchir … .C’EST UN TROU NOIR

18H30 GARE DES BUS

Son dernier espoir est le bus !

Il arrive au parking où se garent les véhicules

Le bus rouge qu’il a pris le matin n’est pas encore arrivé,

Au bout d’un certain temps qui lui parait infiniment long, le voilà, il le reconnaît

Il n’ose pas prononcer les mots magiques :

Avez-vous trouvé un papier officiel, mon visa quoi !

Un tourbillon de joie l’envahit, il croit que son sœur va exploser :

SON VISA EST DANS LES MAINS DU CHAUFFEUR.

24/05/2015

Comme sur des roulettes

Comme sur des roulettes, traitement de Patricia. Vous pouvez réagir en commentaires.

Maternité de Cannes, 23 h, un camion se gare en catastrophe devant les urgences. En sort un homme visiblement dans un état de surexcitation qui inquiète au premier abord le gardien posté devant l’entrée quand un hurlement se fait entendre dans la cabine. Les deux hommes arrêtent leurs palabres et se précipitent vers le véhicule. L’homme et le gardien s’aperçoivent avec horreur que la femme est en train de donner naissance à son enfant. Le gardien demande des secours et quelques secondes plus tard, deux brancardiers arrivent avec un charriot à roulettes où ils tentent avec grands efforts de faire installer la jeune femme. Quelques dizaines de minutes plus tard, l’enfant est né : c’est un garçon. Sa maman heureuse n’a pas eu le temps de descendre du chariot. Le petit garçon qui a été prénommé Graham en l’honneur du pilote Graham Hill, fait honneur à sa parenté et à son prénom. Très tôt il montre vite des dispositions et des goûts pour tout ce qui roule. Chaque noël est une occasion pour ses parents de lui offrir un jouet pour encourager sa passion, espérant que celle-ci le conduira sur les circuits automobiles dont rêve son père. Tout y passe, youpala, tricycle, vélos, Karting, etc. mais à l’adolescence, Graham montre d’autres inclinations.

La littérature entre dans sa vie comme Léa, sa copine de classe. Pensant que son fils est soumis à une tocade passagère, il décide de le faire entrer en session de formation BEP mécanique car çà au moins c’est un métier. Graham se plie au désir de son père et son diplôme en poche il trouve un emploi et 4 ans plus tard épouse Léa. Mariage que son père et sa mère approuvent même si leur fils leur semble un peu jeune pour cela. A 20 ans, il a bien le droit de penser à autre chose qu’au mariage mais, cette fois-ci les parents n’osent pas le dévier de ses choix. Graham et Léa vivent un amour passionné et quelques mois après leur mariage, nait une fillette qu’ils prénomment, Anna Graham junior, clin d’œil du père, ironie du sort (anagramme). Quelques temps plus tard, Le père de Graham décède et avec l’argent de son héritage, il achète un garage ou il répare de magnifiques voitures de collection, appartenant à de riches propriétaires qui affluent de Monaco et Cannes. Anna Graham junior, grandit et montre une grande passion pour les chiens. Pour lui faire plaisir, son père en adopte plusieurs car elle souhaite devenir vétérinaire.

C’est au volant de sa voiture un soir d’hiver que Graham, par amour pour sa fille, évite de justesse un chien errant. Malheureusement, la voiture glisse sur une plaque de verglas et c’est l’accident. Immobilisé pendant plusieurs mois à l’hôpital, il renoue avec ses anciennes amours, l’écriture, lors d’un atelier du scénario proposé dans la maison de convalescence. Fascine par cette nouvelle activité, il s’y adonne pleinement le reste de sa vie, passant au garage souvent sous prétexte d’admirer les belles voitures et rencontrer les clients qui continuent d’y affluer en signe de soutien. Anna qui a compris les raisons de l’accident de son père, culpabilise beaucoup et abandonne ses études pour s’occuper de la comptabilité du garage

Toute vie a une fin et celle de Graham est bien triste car il décède le jour de l’anniversaire de son premier accident. En voulant descendre un trottoir, son fauteuil bascule à l’arrivé d’une automobile. Le choc est violent et il décède sur le coup. Anna sa fille apprend la nouvelle et se rue à la morgue où elle retrouve sa mère en larmes. Quelques temps plus tard, elle ramène sa mère chez elle et celle-ci lui donne une enveloppe cachetée. Dans cette enveloppe se trouve les dernières volontés de Graham.

Ce qui pourrait être une fin n’est qu’un début car Anna va s’obstiner à réaliser les vœux de son père : un enterrement de premier ordre comme il l’a imaginé. En effet, tout au long de sa vie depuis son accident Graham a imaginé des tas de scénarios et créer de nombreux courts métrages. Il a même aménagé dans son garage, une salle de projection dont l’existence était jusque-là inconnue de tous. La clef se trouve dans l’enveloppe ou Anna peut également y lire le scénario de l’enterrement que son père a écrit. Il y prévoit tout : de la cérémonie à l’instant ultime de la mise au caveau de famille. Léa s’assoit sur un des fauteuils de la petite salle de projection et commence à lire. Alors qu’elle arrive à la dernière page, elle éclate d’un fou rire si important qu’elle en pleure à se rouler par terre. Il est vrai que la situation est cocasse car Graham a prévu de faire venir tout le monde à vélo ou en trottinette pour son enterrement. Bien entendu, il y attend tout le gotha des richissimes propriétaires qui lui ont confié leurs voitures pendant toutes ces années. Le film se termine sur une scène qui est en soin la justification du titre. Tout le monde roule, habillé de noir, et la scène est cocasse car personne ne sait vraiment comment s’y prendre avec des vélos pour un enterrement. Devant, 4 hommes en noirs marchent en portant le cercueil de Graham. Jusque-là, tout paraît classique sauf que Graham a demandé en plus de tout çà de faire éditer une affiche de film dont il est bien entendu l’acteur principal. L’affiche représente Graham allongé sur un nuage (comme l’affiche de Bruce Tout puissant). Il tient un verre de champagne à la main et fait un clin d’œil. Sur l’affiche on peut voir le titre du Film «  Comme sur des roulettes » placé exactement au niveau des cuisses des porteurs du cercueil comme si en fait le cercueil marchait au contraire des suiveurs qui eux peinent à rouler. C’est bien entendu une projection du court métrage réalisé sur l’enterrement de Graham à laquelle assistent « tous les figurants involontaires » au cours d’une projection en avant-première de la quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes 2015 qui provoque l’hilarité de tout le public.

Dernière revanche sur la vie de la part de Graham.

PDP : Malgré l’amour filial, les désirs et les rêves inassouvis ou inconscients des parents, peuvent être ravageurs pour la destinée de leurs propres enfants.

22/05/2015

Nouvelle vie

Nouvelle vie, traitement de Sylvie.

Alexandre est étudiant à Paris en électrotechnique. C'est un jeune homme de 22 ans, réservé et peu sûr de lui, qui a jusqu'à présent mené une vie un peu terne et solitaire, assez loin de la vie insouciante et fêtarde de certains étudiants. Pour valider son master, il doit faire un stage de trois mois en entreprise. Il n'a pas trouvé de lieu de stage à Paris et c'est grâce à un ami de ses parents qu'il a trouvé une place en entreprise, mais c'est à Bordeaux !

Il lui faut sortir de son univers un peu étriqué mais rassurant. Devenir étudiant ne l'avait pas beaucoup changé de son ancienne vie de lycéen. Il avait continué à vivre chez ses parents en banlieue (les loyers sont tellement chers à Paris !) et à faire des allers-retours maison-université auxquels il n'avait pas introduit beaucoup de variété. Ce n'est pas un garçon sans intérêt pour autant, il est juste un peu trop réservé et plus préoccupé de nourrir ses centres d'intérêt personnels (musique, aéromodélisme, bandes dessinées, jeux vidéo) qu'intéressé à enrichir sa vie sociale.

Le voilà donc à Bordeaux où il a trouvé un petit studio dans le centre ville. Il s'installe de façon rudimentaire dans ce qui n'est qu'un pied à terre pour quelques temps. Il fait une première sortie dans le quartier, comme en repérage, et découvre ce que c'est qu'être seul. Jusqu'à présent il ne s'était pas vraiment posé la question. Il avais peu d'amis, c'est vrai, mais il était toujours attendu chez lui, ce dont finalement il se serait plutôt plaint (toujours obligé de dire ce qu'il fait, à quelle heure il rentre...). Le voilà subitement face à une vertigineuse liberté où la solitude devient palpable. Dans la rue les gens semblent savoir où ils vont, marchant d'un pas décidé, ou se déplaçant par petits groupes, des familles, des grappes d'amis...

Alexandre rentre chez lui dans l'idée de se réfugier dans un univers qu'il connait, celui des jeux vidéos avec ses amis virtuels du bout du monde. Mais avant de remonter à son étage, il fixe son nom sur sa boîte à lettres, qu'il ouvre. Il y trouve une enveloppe oblongue très colorée qu'il ramène chez lui. C'est drôle, cette lettre est adressée à Alexandre  Meunier. Bien sûr ce n'est pas son nom, sans doute celui du précédent locataire. D'ailleurs personne ne sait encore qu'il habite à cet endroit. Mais c'est son prénom et du coup c'est un peu comme si cette lettre lui était adressée. Il l'ouvre donc et trouve à  l'intérieur un carton d'invitation pour une soirée costumée.

Il pose cette lettre sur la cheminée et se prépare à passer la soirée en solitaire. Il va jouer un peu mais va rester raisonnable. Le lendemain il débute son stage et doit être opérationnel.

Avant de se coucher, son regard tombe sur le carton d'invitation qu'il reprend en mains et le voilà qu'il se dit qu'il pourrait peut-être s'y risquer. Après tout, il ne craint pas grand chose, il n'est que de passage dans cette ville et n'y connaît personne. Au pire, il passera une mauvaise soirée. Et puis, une soirée masquée c'est pratique, personne ne saura qu'il est un intrus.

Le lendemain Alexandre découvre ce qui l'attend pour les trois mois à venir : le trajet en tramway qui va devenir quotidien, l'entreprise qui l'accueille, assez peu chaleureusement d'ailleurs, et son responsable de stage, à peine plus âgé que lui mais qui semble prendre son rôle très au sérieux. Il le traite un peu avec condescendance. Alexandre se dit que trois mois ça va être long !

Le soir, Alexandre sort de chez lui habillé de façon assez rudimentaire et portant un sac à dos. Arrivé à l'adresse qu'il a repérée, il complète discrètement son déguisement dans le hall de l'immeuble. Il en ressort métamorphosé en Wolverine.

Et la jeune fille qui lui ouvre la porte est habillée en Vipère ! Le voilà tout de suite accueilli et intégré dans la soirée.

L'ambiance est bonne. Alexandre danse, rit et s'amuse sans retenue, comme libéré par l'anonymat. Tellement libéré qu'il monte sur une table et mime un combat de X-men avec avec un invité habillé en Hulk et remporte la préférence de Vipère.

La soirée touche à sa fin, les masques doivent tomber. Alexandre se découvre et Hulk enlève son masque également : c'est avec son référent de stage qu'il a combattu !

Alexandre vient de découvrir qu'en province le monde est tout petit !

08/05/2015

L’inconnue du Canal

Voici le traitement de Gérard à partir de l'un de ses synopsis : "L’inconnue du Canal". Vous pouvez réagir en commentaires. 

Morne paysage sous un ciel gris et chargé, coincé entre la fin d’une banlieue industrielle et un début de campagne désert et sans charme.

Une petite voiture noire roule le long d’un chemin de terre bordant un canal d’eau boueuse. Laura, le regard fixe et vide, ressasse les tristes évènements de sa vie.

La mort subite et inexpliquée de son enfant dans son berceau, la détresse d’Alfonso qui secoue le bébé au visage déjà bleu avant de foncer vers les urgences ; la confirmation du décès par l’équipe de réanimation malgré plusieurs tentatives.

Par désespoir, son ami a préféré la fuite et quitté le domicile pour partir à l’étranger, la laissant seule et désemparée.

La voiture s’arrête, elle en sort avec une élégance naturelle et repousse la portière avec négligence. Est-elle distraite ? Pourtant sa démarche reste volontaire et déterminée. Elle parcourt cent mètres vers un pont métallique piétonnier. Elle s’y engage pour rejoindre l’autre rive. Un accès de colère contre l’adversité absurde et injuste de son sort monte en elle. Avec méfiance, elle regarde aux alentours à plusieurs reprises pour s’assurer de pouvoir accomplir son funeste projet.

Stoïque elle s’arrête, ferme les yeux, respire fort pour intensifier sa concentration à confirmer son obstination d’en finir. Dans un élan, elle enjambe la rambarde et se jette dans le vide.

Sa chute impacte avec violence la surface de l’eau froide. Elle est transie, lève son beau visage vers le ciel comme pour implorer du courage ; mais, tout son corps pourtant tétanisé, mu par des réflexes d’ancienne sportive, s’insurge contre son envie de mourir. Elle plonge de nouveau dans le flot pour s’anesthésier, aspirer l’eau, bloquer sa respiration. Quelqu’un appelle, elle entend un cri.

Benjamin, cheveux au vent sur son vélo, se laisse divaguer avec adresse entre les flaques et les ornières du chemin. Il garde son équilibre à la faveur de savantes contorsions et cabre aussi sa bécane pour se défier en de nouvelles prouesses. C’est un jeune homme mince et téméraire ; il a vu au loin une ombre sauter et perçut le choc. D’un trait, il fonce, quitte son engin et se jette dans le canal.

Elle vient de comprendre que mourir ne sera pas facile. Elle doit se battre pour revendiquer sa mort. Qui sera le plus rapide ? Elle, dans sa résolution à se noyer ou celui qui s’approche pour la sauver. « Arrêtez, arrêtez » crie le garçon. Si elle attend d’être affaiblie, elle deviendra une proie facile pour son sauveur qui la traînera en lieu sûr sur la berge, pratiquera les premiers secours, appellera les pompiers et la police. Ainsi, elle se verra sauvée et ridiculisée.

Tout a changé. Au lieu de se laisser couler elle respire et reprend des forces. Il est déjà face à elle. C’est un bel adolescent qui veut être célèbre, avoir sa photo dans les journaux, raconter partout son exploit. Il tend déjà une main vers elle pour l’agripper. Au lieu d’esquiver elle la saisit, la serre et la tire vers le fond. Surpris par la force de l’emprise, dans un dernier regard affolé, il ne dira plus rien. Elle tient fermement son bras et fait poids pour maintenir sa tête immergée. Il s’énerve, se démène pour se dégager, tente de la frapper du poing resté libre ; puis cesse peu à peu de s’agiter. Elle est fatiguée et tremblante. Il est sous elle, vaincu, inerte et mou. Elle sait que celui qui a essayé de lui voler sa mort ne bougera plus. Livide, il sombre entraîné part le courant. La vigueur retrouvée a brisé sa détermination d’en finir. Épuisée, elle rejoint la rive, s’extrait de la vase et sort de l’eau.

L’angoisse la saisit alors que la répétition du suicide est abandonnée. Si auparavant tout avenir n’existait plus, désormais elle est devenue une meurtrière. Il faut se taire, tout cacher, ne laisser aucune trace visible de son méfait. Elle a froid et son tailleur trempé dégouline d’eau sale. La clé de contact oubliée pend sur le tableau de bord. Lucide et pressée, elle repart. Elle va devoir se dissimuler pour rejoindre son appartement ; se faufiler dans le hall de l’immeuble en passant devant la loge du concierge et monter les escaliers en restant inaperçue.

07/05/2015

Deux synopsis de Gérard

Voici deux nouveaux synopsis de Gérard. Nous nous voyons demain, 14h00 !

1° " Marine est une jolie quadra en mal d'enfant. Pour son anniversaire, ses amis lui offrent un Tamagochi. Cadeau empoisonné, elle doit s'en occuper pendant des heures. Entre culpabilité et chagrin, elle souhaite s'en débarrasser. Un événement inattendu de l'actualité va l'encourager dans sa décision."

2° "Benjamin, seize ans, passe le week-end chez la meilleure amie de sa mère. En riant de leurs blagues, ils ont préparé le dernier dîner ensemble. A l'issue du repas aux chandelles, Fanny lui dit simplement : " Tu peux rentrer chez tes parents et rester un petit garçon, ou tu passes la nuit ici et deviens un homme..." Benjamin perplexe s'interroge ?"

25/04/2015

De nouveaux synopsis

Proposition de Magali

Sophie, jeune violoniste prépare le célèbre concours d'entrée au Conservatoire National Supérieur de Musique. En grande difficulté financière, elle se voit dans l'obligation d'accepter un contrat d'intérim en tant qu'aide à la personne.

Pour son premier jour elle à rendez vous chez Mr Albert Zyberstein, jeune veuf acariâtre d'à peine 88 ans.

Ils vont devoir s’apprivoiser...mais ne sont pas au bout de leurs surprises.

Proposition d'Isabelle

"Félix"

Dans les années 1840, Félix est un jeune peintre pleinement heureux de son art et jouissant auprès de la bourgeoisie parisienne d'une très rentable réputation.

C'est en peignant le portrait de la femme d'un riche banquier qu'il entend parler pour la première fois des photographies de Daguerre. Il comprend alors très vite qu’un véritable cataclysme s'est abattu sur sa profession : comment résister à cette soudaine concurrence dévastatrice que représente l'invention de la photographie ?

Proposition de Gérard

" Un canal dans le nord de la France.

Elle, Laura, une ancienne championne sportive, abandonnée par son conjoint après la perte de son enfant, a décidé d'en finir.

Lui, Sébastien, un tout jeune homme qui cherche la renommée, épris de liberté sur son vélo, va tenter d'empêcher le drame.

Mais parfois, avec les meilleures intentions du monde, le sauveur devient la victime. "

24/04/2015

Synopsis de Sylvie

Propositions de synopsis Sylvie

Jalousies et conséquences : Laura aime Jamel, ils sont jeunes, beaux et pleins d'idéaux. Mais Laura est courtisée par toutes sortes de jeunes gens dans le snack où elle travaille et Léo, qui est jaloux de la complicité de ce couple, incite Jamel à croire que Laura n'est pas sérieuse. Le venin de la jalousie s'immisce dans le couple. Laura en parle à sa copine Virginie qui lui dit que cette histoire lui rappelle quelque chose. Est-ce que Léo ne serait pas un Iago et Jamel un Othello ? Attention, dit-elle, cette histoire finit très mal !

Jeu dangereux : Sophie reçoit une lettre d'un mystérieux inconnu qui lui propose une rencontre. Que va-t-elle faire? Céder à la curiosité ou pas ...

Nouvelle vie : Alexandre part à Bordeaux pour un stage de formation. Il n'y connait personne et est d'un naturel réservé. Alors qu'il craint d'avoir devant lui 6 mois de solitude, il trouve dans sa boîte à lettres une invitation pour une soirée masquée, destinée au précédent locataire sans doute. Il est tenté d'entrer dans le jeu ...

26/06/2013

Le traitement de Gérard

Un chat singulier

Comme chaque jour, Noémie dix ans rentre de l'école avec hâte et se réjouit de retrouver son chaton siamois Nestor qu'elle fait volontiers jouer avec un bouchon attaché à une ficelle, qu'elle câline sur ses genoux et écoute ronronner de plaisir. Elle lui verse une écuelle de lait. C'est un cadeau de sa mère Laurence qui s'est séparée de son mari l'an passé et a offert à sa fille une compensation à cette rupture mal vécue par la gamine. Mais aujourd'hui, en pénétrant dans l'appartement elle s'étonne d'y trouver sa mère si tôt en compagnie de son ami Louis, qu'elle déteste. Ce dernier a des prétentions d'installation en couple et souhaiterait qu'elle l'appelle «papa». Il sent la cigarette, a une barbe qui pique, reste brutal et maladroit sans lui inspirer confiance. Assise dans le canapé à côté de son compagnon, sa mère lui annonce avoir une bonne nouvelle. Ils vont partir très vite en Indonésie tous les trois où Louis vient d'accepter un emploi rémunérateur et doit s'occuper pendant plusieurs mois d'un chantier de construction. Ils lui montrent les photos idylliques de la nouvelle maison toute équipée qui donne sur une plage de sable fin avec des palmiers. La fillette panique, pleure, elle refuse de partir et changer d'école en cours d'année, de perdre ses copines pour vivre une nouvelle situation d'abandon à l'étranger. Elle serre son chat contre elle avec effusion. Celui-ci miaule, cherche à se dégager, se débat et griffe. Louis, agacé, ne manque pas de relever : Tu vois bien qu'il est méchant et dangereux ce chat ! Noémie hurle : C'est toi qui n'est pas chez toi ici et... Elle n'a pas le temps de finir sa phrase que sa mère lui administre une gifle et lui ordonne de monter dans sa chambre. La décision est prise, c'est comme ça et pas autrement, elle est encore trop jeune pour décider et n'a pas voix au chapitre !

Au petit matin, des bruits de déplacements de meubles et des phrases chuchotées la réveillent. La fillette n'a rien oublié et se lève contrariée avec rancune. Sa mère est tout sourire. Stupeur, elle découvre le salon encombré de cartons. Elle cherche partout son chat sans le trouver. Il s'est peut-être sauvé ou se trouve enfermé dans un des colis ! Quoi qu'il en soit, s'il n'est pas de retour dans une heure tant pis, le départ est fixé et les voisins prévenus pourront le récupérer et le confier à la SPA.

Le camion de déménagement bondé est parti plus tard que prévu, mais le chat introuvable n'est pas revenu. Noémie anxieuse l'a appelé et cherché en vain pour finir par laisser une assiette de croquettes sur le rebord de la fenêtre. Un ami de la famille s'offre de les conduire à l'aéroport. En ouvrant le coffre pour sortir les bagages la fillette aperçoit le sac de transport tout neuf acheté la veille pour l'animal et éclate en sanglots. Un miaulement timide attire son attention. A travers le filet elle voit les yeux du chat qui la fixent. Malin, il s'est réfugié et a passé la nuit dans le sac prêt à partir.

17/06/2013

Le traitement de Christine Coulon

Un train régional. Il roule dans la campagne. C'est l'hiver. Fin de journée – nuit.

Un homme entre deux âges est assis dans un wagon désert. Tous les autres voyageurs sont entrain de descendre. Un jeune homme blond monte seul et après un temps d'hésitation, s'assied en face du voyageur qui lit son journal qu'il abaisse. Bref regard, signe de tête, et il reprend sa lecture sans réaliser que le jeune homme le regarde intensément.

Le train roule rapidement, freine, s'arrête et une annonce est faite : « Incident sur la voie, ne pas descendre ».

Cela se prolonge. Les deux voyageurs un peu excédés par le retard inévitable se lèvent, vont sur la plate-forme et ouvrent la porte donnant sur la voie. L'incident se termine : c'était une vache égarée sur les voies.

Le train redémarre doucement. Au moment où le plus âgé des voyageurs se penche pour refermer la porte, le jeune homme lui assène un violent coup sur la tête et le jette sur la voie puis referme la porte et va s'asseoir à sa place.

Il attrape le blouson de l'homme agressé, fouille dans son portefeuille, regarde attentivement sa carte d'identité, claque des doigts.

« Et merde, c'était pas encore le bon ! »

09/05/2013

Le synopsis de Lucie

Philippe Clément, grand professeur clinicien en psychanalyse, est  directeur de clinique dans une grande ville du centre de la France.
Baigné dans la politique de part son père, il se présente aux Législatives ainsi qu'un confrère du même parti et sur la même liste.

Ce dernier (Confrère) est un très grand ami du Président de la République... qui est  fortement contrarié par la candidature de ce jeune médecin, contre son propre ami.

Mais voilà les résultats sont décevants et aucun des deux n'en sortent vainqueurs à la grande déception du parti.

25/03/2013

Le synopsis de Martine

Une petite île dont les quelques habitants vivent de la pêche.

Une si petite île qu'elle se nomme:"l’île Microbe".

Et sur cette île,un phare,bien utile aux  chalutiers revenant de leurs virées.

Et dans ce phare,une famille:le père , la mère et leurs cinq enfants.

Le père , Albert, Responsable du lien avec le Continent,est victime d'un A.V.C et transporté à l’hôpital.

Branle-bas de combat dans la famille,car personne ne connaît le code d'accès pour entrer en communication avec l'extérieur,sauf Albert.

C'est alors qu'une voix enfantine se fait entendre: c'est Corentin,le dernier né:papa le prenait souvent sur ses genoux,au moment même où il inscrivait le code sur l'écran de l'ordinateur...

Seulement voilà! Corentin n'est pas d'age scolaire.

Comment la famille va -t-elle s'y prendre pour obtenir de l'enfant,les quelques signes nécessaires pour rétablir la connexion?

PDP  : Familles je vous hais

24/03/2013

Le synopsis de Maryse

Un petit hameau dans l’arrière- pays, ambiance sympathique et conviviale. Paul, la quarantaine, égocentrique et susceptible y vit heureux entouré de sa famille. Son plus proche  voisin, Mario, excellent fusil est aussi son meilleur ami. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais à la fin du mois de mai : l’arrivée de Léo va semer le trouble parmi les habitants et rien ne sera plus comme avant…

PDP :  Malgré des événements perturbateurs et des vents contraires, l’amitié est la plus forte.

14/04/2012

Le séquencier de Christine

1°) Jour – bureau de Michel – Sa robe d'avocat est jetée sur le divan face au bureau – téléphones – piles de dossiers – derrière, un petit frigo – Il boit un verre de vin, le déguste avec des mimiques de connaisseur – appelle son associé (on le sait par le dialogue) lui confie tous ses clients, expliquant qu'il veut faire le point – se ressourcer - par la porte fenêtre on voit le jardin avec en fond d'image une sorte de jolie rotonde où trône un puits entouré de fleurs.

2°) Jour – jardin, fleurs, soleil, Michel se promène son verre à la main. Petits aboiements et fêtes d'un gentil chien – Michel regarde son collier, sa médaille et le flatte

3°) Jour – chemin arboré, terre au sol, quelques maisons au fond de grandes propriétés – le chien gambade, revient vers lui avec un bâton, fait des fêtes jusqu'à une maison où le chien s'engouffre

4°) Accueilli par voisine – sympa, belle, contente de retrouver "Mitzi". L'invite à rentrer, lui propose de boire quelque chose installé à la terrasse fleurie (mer au loin ?) – Pergola, salon jardin, revient avec plateau, des verres, des grignotis et deux bouteilles de vins prestigieux où ils se retrouvent dans une passion commune, l'œnologie. Confort, osmose, les heures passent.

5°) Il repart en fin de journée par le chemin du matin sur un rendez-vous pour le lendemain, pic-nic.

6°) Même soir, le salon que Michel arpente sans but, commence et abandonne des activités. Il est préoccupé.

7°) Lendemain, grand beau temps – Portail de Michel, elle arrive avec un gros 4 x 4 rouge très remarquable (dialogue) , Mitzi à l'arrière et grand panier pic-nic.

8°) Plage – crique, vagues douces et vins ++ Premier baiser, des caresses et lui confidence embarrassante (raconte la mort de sa femme, ses suicides ratés et sa commande d'assassinat à un malfrat marseillais auquel il a versé toutes ses économies). Elle écoute, compréhensive.

9°) Lendemain, il est à la recherche de Mr Smith, son exécuteur dans des rues d'un quartier mal-famé de Marseille (prostituées qui l'accostent, dealers près de poubelles échangeant des ? contre des ?, subrepticement).

10°) Bistrot où il a passé commande : patron assure ne pas connaître Smith… Personne dans la clientèle…

11°) Volant de sa voiture, quelques rues plus animées et soudain, choc, un 4 X 4 écarlate, elle et Smith enlacés, s'embrassant.

12°) Il se planque, surveille, la suit de loin lorsqu'elle repart. Elle reprend la route vers leurs maisons.

Voix off qui raconte sa découverte horrible, sans aucun doute désormais, c'est elle qui doit le trucider.

13° à 18°) Quelques plans où ils visitent, amoureux, un musée, une église, un parc, des restaus. Ils se répètent leur amour. Il l'invite à vivre avec lui.

19°) Ils sont chez lui, près du feu de cheminée. Ils se félicitent de ce très bel automne. Tiens du coup, ils veulent fêter ça et il lui propose une sorte de jeu où ils devront découvrir des vins goûtés à l'aveuglette.

20°) Maison, sur le piano à queue, chapotées, des bouteilles. Eux, à table, testant, devinant. Lui, provocant, boit les verres entièrement, alors qu'elle, les yeux dans les yeux, reste dans le jeu. Plein de succès, réussites mais première erreur, premier gage : marcher tout le tour de la piscine

21°) Jardin éclairé a giorno, terrasse, piscine lumineuse. Mitzi qui gambade, fait des fêtes. Il réussit sans problème mais titubant, son gage. Retour à la maison

22°) Maison - Reprise du jeu dangereux, l'alcool s'accumule, leurs regards parlent à la place du silence instauré (lui, triste, attentif – elle, aimable, neutre, comme pas concernée). Deuxième gage : marcher au bord du puits.

23°) Nuit – puits – jardin – éclairage. Il saute sur la margelle, provocateur, suicidaire, rigolard. Titube, se lance, avance, part à reculons, éclate de rire, chantonne, lui crie combien il l'aime. Fait le faux pas de trop, se raccroche à la chaîne, s'y cramponne, elle le contemple se débattre, s'en détourne avec un dédaigneux baiser du bout des doigts, alors, il lâche la prise. Bruit d'eau choquée.

24°) Maison, elle y nettoie et range tout. Bouteilles dans des grands sacs. Maison impeccable. Eteint tout, ferme soigneusement

25°) Charge les poubelles dans le 4 X 4, siffle Mitzi qui aboie follement auprès du puits, la fait monter dans la voiture et s'éloigne.

26°) Home Marianne : sa chambre, elle raccroche son téléphone "c'est fait, j'arrive, bisous". Ferme sa valise. Eteint tout et sort, Mitzi sur les talons.

27°) Noir, chemin arboré, phares qui s'éloignent – Mitzi dort tranquillement derrière. Elle, chantonne. FIN