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07/04/2012

Le traitement de Gérard

Le Paris des beaux quartiers par un petit matin pluvieux. Le gyrophare d’une ambulance suivi de la sirène d’une voiture de police quittent une résidence de luxe. Les radios se relaient sur l’événement : on vient de découvrir un homme dans la trentaine, bien connu des milieux financiers, une balle en plein front. Il se nomme Francis Tromplar. Ce sont les voisins qui ont donné l’alerte après le coup de feu. Il n’y a pas eu effraction et le trader fortuné menait une vie assez discrète sans avoir d’ennemi connu.

A la fin de l’été, il avait emménagé dans cet appartement spacieux et fêté dans l’allégresse son installation avec quelques amis.

Il avait composé lui-même un immense tableau mural : site agreste de montagnes enneigées surplombant un lac à l’aube aux berges verdoyantes et placé son lit en face pour profiter de ce panorama.

Un point, au centre de la fresque l’avait d’abord intrigué. Au fil des jours, le tableau s’était éclairci, la menace s’était précisée et il avait marqué des signes d’inquiétude. Au cœur de l’hiver, son moral avait changé. Il était devenu morose et renfermé. Lui, naguère si cordial, évitait les rencontres et son talent a savoir profiter des opportunités boursières l’avait quitté. Une succession de mauvaises négociations l’avait discrédité auprès de sa hiérarchie. Il déprimait et s’était mis à boire et à fumer. Il dormait mal et veillait tard. A n’en pas douter, une embarcation occupait le centre du tableau et semblait se rapprocher. Il pouvait maintenant deviner deux hommes armés.

Le rapport de police, en l’absence d’arme du crime, conclut à un suicide suite à une crise de paranoïa. La presse montre les clichés d’un panneau agressif et s’interroge sur l’intérêt d’un art conçu pour servir les goûts morbides de la génération actuelle.

Un traitement de Gérard Moreau

06/04/2012

"Gipsy", le séquencier

a- Extérieurs – jour.

Or des mimosas, bleu de la mer, roches rouges, soleil.

Jardin des Constantini, famille d’accueil pour chiens d’aveugles. Gipsy femelle labrador noire. Michel, le fils cadet, la met en laisse pour une promenade habituelle.

b- Extérieur. Dans une rue à Cannes. Trottoir.

Collision entre un garçon en roller, le labrador et Michel. Perte de connaissance de Michel. Installation sur un brancard. La chienne est repoussée à l’extérieur de l’ambulance. Vagabondage sur la voie publique. La fourrière embarque Gipsy.

c- Cannes- intérieur

Elle réintègre sa famille d’accueil. Michel rentre de l’hôpital. Bonheur.

d- Ecole de chiens-guides. Biot.

La formation se termine. Gipsy reconnue comme intelligente, efficace, obéissante, est présentée à Pierre, aveugle de naissance.

e- Intérieur. Domicile de Pierre. Grasse.

L’éducateur s’installe avec Gipsy chez l’aveugle. Pour une semaine. Gipsy paraît stressée.

f- Dans la ville. Grasse. Extérieurs.

Eloignée de Michel, Gipsy, désorientée joue son rôle sans enthousiasme. Elle se rebelle, refuse d’avancer, puis fugue.

g- Extérieurs Cannes. Tard dans la nuit.

Aboiements de chien. Les Constantini découvrent Gipsy exténuée devant leur porte.

h- Ecole des chiens. Biot. Le lendemain.

L’animal est ramené au centre. Déclarée inapte à sa mission, la chienne est mise en vente. Les Constantini la rachètent. Gipsy et Michel sont enfin réunis.

05/04/2012

Le traitement de Christine

Le film commence dans le bureau de Michel, cinquantenaire portant beau, avocat, triant des papiers, rangeant des dossiers, téléphonant à son associé, Robert Dupont, pour lui confier ses affaires en cours pour quelques temps, "il veut faire le point", "il veut se ressourcer", "mes clients sont prévenus". Puis, il se sert avec méticulosité un verre de vin qu'il déguste en évident connaisseur, tout en se promenant dans son grand jardin. Surpris, il y est accueilli par un chien, bâtard adorable qui lui fait des fêtes et le séduit par sa gentillesse. La médaille indique une adresse proche de la sienne, "viens, mon Loulou, je vais te raccompagner à la maison". Le terme fait frétiller la bête qui rebrousse chemin et l'entraîne avec lui… La propriétaire accueille avec tendresse Mitzi et remercie chaudement Michel Daumas de l'avoir raccompagnée. "Elle est jeune encore, et fugue avec constance !" La voisine, Marianne, d'une quarantaine d'années, jolie et charmante, lui propose de prendre un pot sur sa terrasse, "j'aime le très bon vin, mais il est peut-être un peu tôt ? ". "Non, nous avons ce goût en commun". Elle revient, une main tient un Château Cheval Blanc 2009, l'autre un Montrachet 2003, à la parfaite température. Choisissez ! Elle le séduit, c'est un coup de foudre instantané. Ils prennent rendez-vous pour un pique-nique le lendemain…

Lorsqu'il retourne chez lui en fin de journée, on le voit soucieux et très nerveux, préoccupé.

Le voilà embarqué dans une belle histoire d'amour où elle lui démontre tout son attachement, l'entoure, affectueuse et gentille lorsqu'il lui confie qu'il croyait ne jamais reprendre goût à la vie après la mort dramatique de sa femme. Gravement, il lui avoue avoir contacté un malfrat marseillais pour qu'il l'exécute, n'arrivant pas à se suicider malgré deux essais. Elle est catastrophée et redouble de caresses tendres.

Il prend le taureau par les cornes et son destin en main, retournant à Marseille pour essayer de trouver son fournisseur de mort, rôdant dans le quartier mal famé où il a conclu l'affaire : le tueur l'avait rassuré, le contrat serait exécuté sans violence inutile, sans qu'il s'y attende et sans qu'il puisse revenir sur sa décision. En vain. Mr Smith, l'argent empoché, s'est envolé, personne ne sait qui c'est.

Revenant bredouille de sa quête à Marseille, il ne prend pas le chemin habituel pour rejoindre son amoureuse, et là, stupéfait, la voit dans un parking quittant un homme qu'il reconnait immédiatement, Mr Smith. Il pile, se gare au bout de la rue et découvre Marianne et le malfrat enlacés pour des adieux attendrissants. Puis elle rejoint sa propre voiture et prend la route qui conduit chez elle.

Michel, foudroyé, passe un long moment avant de réaliser qu'il n'y a pas de coïncidence, Marianne est son futur bourreau. Après un long moment de réflexion, il décide de provoquer le destin, en ne changeant rien à son attitude, au contraire, en rajouter dans de délicieuses attentions, se montrer très épris, l'inviter dans de grands restaus et y déguster les meilleurs crus dont ils sont amateurs éclairés. Il la gâte au maximum cherchant à la déstabiliser et à l'amener à renoncer, lui prouvant ainsi qu'elle est réellement amoureuse et dans l'impossibilité d'exécuter le contrat.

Comme rien d'apparent ne change, il fait monter la pression et c'est ainsi qu'un soir, chez lui, il la provoque, lui proposant de tester à l'aveugle tout un échantillonnage des cuvées millésimées de sa cave. Il prétend pouvoir reconnaître toutes les provenances, les années… Il fait plus que goûter mais boit les verres qu'elle lui sert, alors qu'elle ne trempe que les lèvres. Regards persistants de l'un à l'autre. Tout est dit : je sais, je sais que tu sais. Alors qu'il est très ivre, il a son premier trou de mémoire, commet sa première erreur et récolte un gage qu'il assume péniblement mais fructueusement : marcher sur le bord de la piscine sans faux-pas. La dégustation continue… deuxième erreur. Deuxième gage, plus périlleux : marcher sur le bord du puits. Sans même la regarder, il y va, grimpe sur la margelle, provocateur et suicidaire. Malgré de grosses difficultés à se tenir droit, il se lance, titube, part à reculons, éclate de rire, chantonne, enfin, fait le faux pas de trop, dans le vide. Il se rattrape à la chaîne où il se cramponne, il lève les yeux vers elle, leurs regards se croisent, se fixent, elle ne fait pas un geste pour le rattraper et alors qu'il commence à se débattre et à réaliser l'inéluctable… elle tourne les talons après lui avoir lancé un vrai baiser d'amour du bout des doigts.

Le film se terminera sur Marianne, chez elle, bouclant ses bagages qu'elle dépose dans la voiture, y fait monter Mitzi, ferme sa propriété et s'en va.

 Un traitement de Christine Huet

Protagoniste : Michel – 50 ans – avocat d'affaires donc sait ce qu'il veut, a l'habitude de régenter et mettre en place, très à l'aise financièrement, plutôt beau mec. Installé dans la campagne marseillaise dans un beau mas avec un grand jardin. Veuf depuis une année.

Antagonistes : Marianne – la quarantaine, célibattante Mêmes caractéristiques de train de vie, s'assume complètement. Joviale, intelligente, sans complexes. Mystérieuse et réservée quant à son passé, elle en badine et assure ne vivre que pour le présent.

Mr Smith : ne fait que passer, un petit homme effacé, costume sombre, chapeau, pas d'accent, pas de trait physique spécial, juste un discours de businessman pas bavard. Doté d'un attaché-case.

Chienne : ce sera un bâtard adorable.

19/02/2012

"Gipsy", nouvelle version et PDP

Cannes. Une famille d'accueil pour chiens d'aveugles. Michel le cadet, 16 ans, sort Gipsy pour sa promenade habituelle. Gipsy est une femelle labrador de couleur noire. Encore en période de formation, elle doit apprendre à marcher en laisse devant la personne qu'elle est censée accompagner .Les deux inséparables se dirigent vers la gare. Le beau temps est de la partie, Michel sifflote. Gipsy avance prudemment sur le trottoir. En face, un jeune garçon en roller fonce tête baissée. Il heurte violemment Gipsy et Michel qui, sous le choc, lâche la laisse de la chienne puis perd connaissance. L’animal fait volte- face puis se couche près de son maître en gémissant.

PDP : C’est l’histoire d’une chienne guide d’aveugles, qui va mordre, attaquer, fuguer, au mépris des règles qu’on lui a inculquées pour rejoindre son premier maître.

 

Proposition de Christine version 2

Déprimé depuis la mort de sa femme, Michel, cinquantenaire, ayant raté ses tentatives de suicides, remet toutes ses économies à un malfrat pour qu'il l'assassine. Le contrat sera exécuté sans violence inutile, sans qu'il s'y attende et sans qu'il puisse revenir sur sa décision. Quelques jours plus tard, il récupère un chien errant, fort affectueux, dont la médaille indique une adresse proche de la sienne. Il ramène donc la bête dont il découvre la propriétaire, femme avenante, charmante qui le séduit presque instantanément. Rapidement, il reprend goût à la vie, embarqué dans une belle histoire d'attachement réciproque. Commence une longue quête pour reprendre le contrôle de son destin.

PDP – Je veux maîtriser ma vie, je veux contrôler mon présent, mon futur. (1)

(1) en me suicidant – ça ne marche pas ? alors en achetant ma mort comme un autre article commercial. Et si je ne veux plus de cet achat, je veux pouvoir le rendre, me le faire reprendre. Ca ne marche pas ? C'est la suite du film.

09/02/2012

Proposition de Christine

Scénario n° 2

Michel, cinquantenaire, ne se remet pas de la récente mort de son épouse. Il déprime, se perd dans la boisson et par deux fois tente de se suicider sans succès. Il réalise qu'il n'arrivera pas à mettre fin à cette vie de tristesse, par lui-même, aussi lorsque son copain tenancier de boîte à strip-tease dans les profondeurs louches de la capitale lui parle d'un réseau au commerce florissant : les meurtres sur commande, il saisit l'occasion, vide ses économies et commande son propre assassinat. Le carnet de commandes étant surbooké, il ne pourra avoir satisfaction que dans le trimestre à venir, sans plus de précisions… Plutôt soulagé, il range ses affaires, organise sa disparition, met au propre son quotidien. Un matin, il récupère un chien errant, fort affectueux, dont la médaille indique une adresse proche de la sienne. Il ramène donc la bête dont il découvre la propriétaire, femme avenante, charmante qui le séduit presque instantanément. Rapidement, il reprend goût à la vie, embarqué dans une jolie histoire d'attachement réciproque. En cachette, il revient sur sa macabre décision, sans succès. Trop tard, le "travail" est commandé et ne peut plus être annulé… Commence une longue recherche de solution efficace pour échapper à son destin…

Christine Huet

07/02/2012

"Gipsy", synopsis revu et PDP

Synopsis :

Cannes. Une famille d'accueil pour chiens d'aveugles. Michel le cadet, 16 ans, sort Gipsy pour sa promenade habituelle. Gipsy est une femelle labrador de couleur noire. Elle a moins d'un an. Encore en période de formation, elle doit apprendre à marcher en laisse devant la personne qu'elle est censée  accompagner .Les deux inséparables se dirigent vers la gare. Le beau temps est de la partie, Michel sifflote. Gipsy avance prudemment sur le trottoir. En face, un jeune garçon en roller fonce tête baissée. Il heurte violemment Michel et Gipsy. Sous le choc, Michel lâche la laisse de la chienne puis perd  connaissance.

Proposition dramatique principale :

Il s’agit de l’attachement inconditionnel d’un animal envers son maître et de l’habileté dont il fait
montre pour parvenir à ses fins.

Maryse

Vos remarques, appréciations et critiques sont les bienvenues.

07/11/2010

Exercice synopsis

Voici un exercice sur le synopsis à partir d'une ou plusieurs des photographies ci-dessous, prises dans l'ordre que vous voulez, écrivez cinq à six lignes de synopsis, le démarrage d'une histoire, l'esquisse d'un film de court métrage. Laissez vos propositions en commentaire ou envoyez les nous à regardindependant@gmail.com.

Ce sont les mêmes photographies que celles présentées lors du dernier cours. Si vous avez conservé vos textes, n'hésitez pas à les mettre en ligne via les commentaires. Bon courage !

Meurtre 6.jpg

3_Godfathers2.jpg

Dieu.jpg

Dwan erotique 4.jpg

Long voyage home 2.jpg

Kikujiro.jpg

Riggs 4.jpg

Terza madre 3.jpg

Photographies : DR

24/11/2009

exercice synopsis, un exemple

Un exemple de synopsis à partir des photographies 1/2/3/5/6 :

Angèle est une danseuse de tango renomée. A la suite d'un accident stupide lors de la ceuillette de cerises en été, elle est obligée de renoncer à la danse. Après de pénibles et vains exercices de rééducation, elle trouve un réconfort dans la lecture de la Bible et décide d'entrer dans les ordres. Mais le soir, dans sa cellule monastique, elle rêve de son art perdu...

10/11/2009

Petit exercice

Je vous propose un exercice sur le synopsis : A partir d'une ou plusieurs des photographies ci-dessous, prises dans l'ordre que vous voulez, écrivez cinq à six lignes de synopsis, le démarrage d'une histoire, l'esquisse d'un film de court métrage. Laissez vos propositions en commentaire ou envoyez les nous à regardindependant@gmail.com. Je vous donne un exemple d'ici quelques jours.

3_Godfathers2.jpg
Genou9.jpg
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Quinton.jpg
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08/11/2009

Ben dit

Voici les différentes expressions de ben qui ont servi pour l'exercice de la séance précédente. Envoyez moi ou déposez en commentaires vos différents synopsis, je vous en ferait une lecture critique.

Je suis un menteur

Un loup déguisé en brebis

Perdre sa mémoire

Tomber amoureux

Tourner en rond

Je suis noir et beau

Foncer droit contre un mur

Être dans le vent

S’arracher les cheveux

Se prendre les pieds dans le plat

Se tourner les pouces »

Faire des ronds dans l’eau

Bientôt il n’y aura plus de place sur terre

Le hasard est partout

On est tous coupables

Si le nouveau n’est plus nouveau. Ne pas faire du nouveau est-ce nouveau ?

J’ai pas assez de temps pour le passer à ramper

Je n’ai rien à vous montrer. Il y a tout à voir

L’enfer c’est moi

Traverser la rue sous drap noir

Je suis dans le vent

27/11/2008

De nouveaux synopsis

Voici de nouveaux travaux proposés par les stagiaires sur le synopsis.

 

Tout d'abord celui d'Hervé :

Un couple de passants découvre sur le trottoir le cadavre d'un SDF et un document enroulé à ses pieds. La femme saisit le manuscrit et en livre le texte à son compagnon. Il s'intitule: "LE LIVRE DES MORTS". Le SDF se retrouve alors dans un long couloir sur éclairé où raisonne la voix de la passante poursuivant sa lecture. Apeuré, il essaie en vain d'ouvrir les portes qui s'offrent à lui. Elles sont fermées à double tour. Soudain, l'une d'entre elles s'entrouvre. Après une courte hésitation, il en franchit le seuil...

 

Et voici l'un de ceux de Delphine, retravaillé à l'issue de la dernière séance :


Synopsis 2 : (1ère version)
Une musique, des rythmes endiablés, la chaleur. Ana danse. Son corps est entraîné par la salsa. Peu à peu le club s'éloigne autour d'elle, puis c'est le noir. Cette musique résonne pourtant encore, pourquoi ?

Synopsis 2 : (retravaillé)
Ana, jeune fille apparemment insouciante, sort de l'hôpital aujourd'hui. Son père adoptif vient la chercher mais le coeur n'est pas à la fête. Il doit apprendre à sa fille que sa mère est morte. C'est un choc pour Ana qui est amnésique et qui ne se souvient donc pas comment et pourquoi sa mère est morte. L'effet d'annonce passé, la jeune fille décide de partir à la recherche de ses mères, contre l'avis de son père ...

 

Vous pouvez commentez ci-dessous, faire vos remarques et vos suggestions.

25/11/2008

Devinettes

Un exercice trouvé sur Internet, retrouvez le titre des films à partir de leurs synopsis :


1. "1930, vallée de l'Ohio. Harry Powell, prédicateur itinérant et fanatique, a déjà plusieurs meurtres à son actif: de riches veuves dont il s'est approprié la fortune. Arrêté pour simple vol, il apprend en prison que Ben Harper, son compagnon de cellule condamné à mort, possède, dissimulé quelque part, un gros magot..."

2. "Les travaux et les jours de Nanouk l'Esquimau et de sa famille, au nord-est de la baie d'Hudson: chasse et pêche (poissons, phoques, morses, renards blancs, etc.), construction de l'igloo (réalisée en moins d'une heure) avec ce luxe suprême que représente un bloc de glace servant de fenêtre, constituent ses activités vitales..."

3. "Dans une petite ville du Kansas, en 1929, Deanie Loomis et Bud Stamper sont amoureux l'un de l'autre. Effrayés par leur désir passionné, ils vivent dans une frustration permanente car le mariage leur est interdit par leurs familles..."

4. "C'est le film d'une quête éperdue, celle entreprise par le petit Amir, 4 ans, pour mettre la main sur la foutue clé de ce putain d'appartement où son écervelée de maman l'a enfermé en compagnie de son petit frère, un nourisson de six mois, et d'une marmite en ébullition abandonnée sur une gazinière pleins feux. Elle est partie faire des courses et tarde à revenir: le bébé a faim, il braille, une voisine s'alerte, cogne à la porte, clame quelques recommandations incompréhensibles à l'enfant, s'enfuit à la recherche de la mère...

5. "A Vienne, Liza s'éprend de Stefan, pianiste de renom. Sa vie en sera bouleversée; elle rompt avec un sous-officier de la garde impériale, retrouve un soir au Prater le beau musicien et se donne à lui le temps d'une nuit. Mariage de raison avec un diplomate. Ultime entrevue avec Stéfan qui ne la reconnaît pas et la prend pour une femme légère..."

26/05/2008

Ecriture d'une séquence

Je vous propose un nouvel exercice, pour jeudi si vous avez le temps, sur le blog ou pour la dernière séance. Il s'agit d'un extrait du film de Claude Sautet, Les choses de la vie, tourné en 1970 avec Michel Piccoli et Romy Schneider. Il s'agit, à partir de cet extrait, de rédiger la continuité dialoguée de cette séquence avec découpage en scènes, répliques, didascalies et descriptions. Bon courage.

 

12/05/2008

Exercice Nathalie

« Paul est en passe de devenir le plus jeune chef d’orchestre à diriger le théâtre de la Scala. Pourtant, lors d’un concert offert à son petit village natal, tout va de travers. Commence alors pour Paul la plus grande remise en question de son existence : et s’il était tout simplement mauvais ? »

Voici l'exercice de Nathalie sur le thème : Désir d'ouverture. Le document est à télécharger en pdf : cliquez ICI.

Comme pour le travail de Stephane, je vous propose de le lire attentivement et de lui apporter vos commentaires.

11/11/2007

Exercice synopsis

Pour vous préparer à la prochaine séance du jeudi 15 novembre, voici un petit jeu pour vous exercer à rédiger un synopsis. Vous avez 7 photographies, vous en choisissez autant que vous le voulez et rédigez avec elles un synopsis d'une dizaine de lignes avec un personnage principal, une situation et un élément déclencheur d'une future histoire.
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Exemple : Anne est écuyère dans un cirque (p3) mais gagne mal sa vie. Elle passe ses soirées à observer les devantures des restaurants et les convives attablés (p8). N'y tenant plus, elle s'adresse un soir à Albert, tenancier d'une gargotte pour routiers (p6) qui accepte finalement de l'embaucher pour une semaine à faire la plonge (p1). Voulant se rendre utile, Anne entreprend d'effectuer de son propre chef une délicate opération de plomberie qui vire à la catastrophe...(p7).
 
A vous de jouer. 
 
 
 

05/02/2007

Exercice sur le traitement "Nos années sauvages"

Voici le travail de Nathalie sur l'exercice à partir du début du film Nos années sauvages de Wong Kar-wai :

 

Dans un quartier isolé de Hong-Kong, un jeune homme, Xi, suite à un défi, va provoquer la prude et timide Lii, qu’il a repérée dans une supérette. En achetant des cigarettes, il sème le trouble en lançant cette prophétie : ce soir, tu rêveras de moi.

Après le départ du garçon, Lii ne cesse de faire des bêtises avec les clients. Elle l’imagine la pourchassant dans la forêt près de laquelle elle habite. L’attente jusqu’au soir est longue. Lorsque enfin il est l’heure de fermer le magasin, la jeune femme croit voir Xi au coin de la rue. Elle se précipite sur lui, pour qu’il la laisse tranquille, mais il n’y a personne. Caché derrière un muret, Xi savoure cet instant, il semble qu’il ait gagné son pari. Plus tard dans la soirée, Xi est dans une discothèque, et réitère son coup avec une autre fille, qui l’envoie promener. Pendant ce temps, Lii rêve de Xi. Après sa déconvenue, Xi, de son côté, repense à Lii, proie facile. Miaow connaît la forêt, car il y a vécu ses premiers émois sentimentaux, notamment dans un petit cabanon laissé à l’abandon. C’est précisément le rêve de Lii : elle se représente Xi qui l’attend. Elle hésite à y pénétrer, car elle sait que ce sera sa ruine.

Le lendemain, c’est la même attente au magasin, Xi ne vient pas. Mais une fois rentrée chez elle, on l’attrape et on l’embrasse, c’est Xi qui l’amène près du cabanon et éveille ses sens. Les jours passent, Lii répète ses rêves nocturnes, rêves qui se transforment en rêverie éveillée tandis qu’elle travaille au magasin. Xi est devenu une obsession. De son côté, le garçon tente chaque soir d’impressionner les filles, mais ça ne marche pas. Ses copains commencent à se moquer ouvertement de lui. Xi décide de les épater une fois pour toute : il séduira une femme bien plus âgée que lui. Mais pour son malheur, il s’agit de la mère de Lii. Lii s’en rend compte alors qu’elle a repéré le garçon dans la rue. Celui-ci a décidé de faire le grand saut, et d’amener la mère de Lii au cabanon. Lii les suit. Perdue, Lii se pend à l’arbre qui se trouve à l’entrée du chemin. Xi s’enfuit. Folle de douleur et rongée par la culpabilité, la mère de Lii rentre chez elle pour en finir avec la vie, mais elle découvre une lettre de Lii qui lui explique son déshonneur. C’en est trop, c’est sur Xi qu’elle va assouvir ses instincts vengeurs. Elle veut lui donner rendez-vous au cabanon. Mais c’est l’attente qui commence pour la mère de Lii : Xi ne vient jamais.

Critique : excellent travail, Nathalie, plein d'humour et de rebondissement. On a bien un personnage principal et son antagoniste, Lii et Xi, assez bien décrits. Xi manque peut être un peu d'épaisseur, même si c'est un ersonnage de glandeur. Il y a une bonne progression dramatique et on peut envisager, à la lecture, les scènes et leur articulation qui me semble toujours logique. Bonne montée de suspense et joli final.

Attention pourtant à la donnée des informations. Qui est Miaow ? La jeune fille draguée pat Xi sans doute, mais l'introduction du nom, comme on le verra dans les régles d'écriture doit intervenir au plus tôt, sauf effet particulier. D'autre part, comme cela a été évoqué à plusieurs reprises à la dernière séance, il faut se méfier des passages trop généraux comme "Les jours passent, Lii répète ses rêves nocturnes" qui ne donnent pas une idée très précise de ce que l'on verra dans le film. et pour avoir vu nombre de moments à vide dans les films de Clermont, je suppose que certains scénarios ont laissé passer ces passages.

 

Voilà, que cela vous donne envie de vous livre à l'exercice, toujours sur ce film où sur l'extrait proposé ci-dessous

25/01/2007

Exercice sur le traitement

Comme promis et avec un peu de retard, je vous propose un extrait de film, la première scène, à partir de laquelle vous pouvez écrire un traitement. Vous pouvez poster le traitement en commentaire ci-dessous ou me l'envoyer directement. Je ne vous donne pas plus de renseignement sur ce film (un merveilleux classique) afin que vous ne soyez pas tentés de faire des recherches. Laissez vous porter par votre imagination. Bon courage.